Lundi prochain, nous recevons les célèbres réalisateurs de film et de théâtre Michael De Cock et Dorothée Van Den Berghe: une occasion unique pour échanger en direct avec eux.
Si, comme moi, vous rêvez d’une pièce de théâtre sur l’occupation de l’église du Béguinage ou d’un film ou roman sur la lutte des sans-papiers, venez à House of Compassion lundi. Qui sait, ensemble nous pourrons peut-être donner des idées à ces deux personnes magnifiques.
Michael De Cock
En tant que journaliste, Michael De Cock a un jour séjourné dans l’église du béguinage de Bruxelles pour mieux connaître la réalité des sans-papiers. “Ils ne profitent pas de nous, mais nous profitons d’eux”, titrait-il à l’époque dans Knack. Son engagement franc s’est ensuite reflété dans son travail artistique. Par exemple, il a fait une tournée en Europe avec une pièce sur les réfugiés dans laquelle il enfermait le public dans un camion. Sous son impulsion en tant que directeur artistique, le Koninklijke Vlaamse Schouwburg (KVS) a programmé des pièces pionnières comme “Mawda“, sur le bambin belge mort d’une balle de la police. C’est également sous son administration que le KVS a pris une orientation claire en accordant plus de place aux minorités, tant dans le public que sur scène. “Seule l’imagination peut nous sauver”, estime Michael De Cock, et c’est ce qu’il essaie de faire avec son art.
Dorothée Van Den Berghe
Dorothée Van Den Berghe est une réalisatrice et scénariste bruxelloise. Son travail témoigne également d’un engagement social prononcé. Par exemple, elle a vécu pendant un certain temps dans un squat aux Pays-Bas, une expérience qui l’a inspirée pour le film My Queen Karo. Son film le plus connu, Meisje (fille), a reçu plusieurs prix et nominations.
> Inscrivez-vous dès maintenant à la projection du film Aller/retour suivie par un échange avec Michael De Cock et Dorothée Van Den Berghe : www.houseofcompassion.be/inscription