Communiqué de presse – Vers la fin de l’occupation de l’église du Béguinage

L’église du Béguinage est occupée par l’Union des Sans-papiers pour la Régularisation (USPR) depuis janvier 2021. Ce qui a commencé comme une action politique a été réduit ces dernières semaines à un simple abri. Seule une vingtaine de personnes restent encore dans l’église, principalement des personnes qui ont perdu leur maison l’année dernière.

La fabrique de l’église du Béguinage a décidé que l’occupation de l’église devait prendre fin. En effet, d’un point de vue humanitaire, le bâtiment n’est pas adapté – surtout en hiver – à l’hébergement et la situation dans l’église n’est plus sûre. En tant que responsable de dernier ressort de l’utilisation de l’église, la fabrique de l’église va maintenant entreprendre les démarches juridiques nécessaires.

House of Compassion reste solidaire

House of Compassion comprend et soutient la décision de la fabrique de l’église, sachant que les organisations partenaires tentent de trouver à temps un logement pour ceux qui n’ont plus de maison. « La fin de l’occupation ne signifie en aucun cas la fin de notre solidarité avec les sans-papiers. » déclare Daniel Alliët de House of Compassion. » Dans le passé, nous avons également mis fin à deux reprises à une occupation parce qu’elle n’était plus sûre ou parce qu’elle n’était plus politiquement appropriée. Cependant, notre engagement s’est poursuivi. Ce sera également le cas maintenant. Nous continuerons à défendre les droits des sans-papiers. »

Les pays voisins montrent la voie

Nos pays voisins montrent comment les choses peuvent être faites différemment. L’Allemagne, le pays auquel le secrétaire d’État Sammy Mahdi se réfère parfois comme un phare, a déjà clairement pris le virage avec son nouveau gouvernement aujourd’hui. Celui qui y reste pendant cinq ans se voit accorder un an pour trouver un emploi ou commencer une formation préparant à un métier en pénurie. « Cela est également possible en Belgique », déclare Karen Naessens, de House of Compassion. « Cela donne à ces personnes la possibilité de contribuer à la société de manière normale, sans avoir à vivre dans une exploitation dégradante. »

Plus d’informations dans ce texte de Daniel Alliët.