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Quand ? en avril et mai 2025
Où? House of Compassion
Au fil des ans, Andrée Vos a accueilli plus de 100 transmigrants, réfugiés en route vers un nouvel avenir, principalement au Royaume-Uni. Grâce à des portraits peints par elle-même et aux textes qui accompagnent, Andrée de Vos parvient à donner un visage à ses hôtes. D’une manière accessible et authentique, elle montre comment son contact avec eux la change et l’enrichit en tant qu’être humain.
Venez découvrir notre exposition itinérante qui est maintenant de retour en avril et mai à House of Compassion avant de repartir peut-être chez vous ?
Quand ? Le dimanche 13 avril de 14h00 à 16h00
Où ? House of Compassion
Laissez-vous porter par une vague de voix virtuoses et d’improvisations, de chants de transe et de poésie mystique du monde musulman.
Sama Abdulkadir Dikici et son groupe soufi vous invitent.
Abdulkadir Dikici (1963, Konya) est originaire de Turquie et y a étudié l’économie à l’université de Marmara. Mais au-delà de ses activités commerciales, il s’est également laissé guider par son héritage culturel et spirituel. Depuis juillet 2016, il vit en Belgique, où il continue de contribuer à la communauté par ses activités professionnelles, son engagement social et l’organisation de cérémonies de Sama Mevlevi. Ces concerts soufis sont inspirés par Jalal ad-Din Rumi, un poète religieux du Moyen Âge.
Rumi, né en 1207 dans la ville de Balkh (dans l’actuel Afghanistan), est l’une des figures les plus importantes de la poésie persane. Rumi a également été une figure centrale du mouvement soufi dans la Konya médiévale. Il a philosophé sur la tolérance et s’est opposé à la guerre. Il a notamment développé la danse Sema et fondé l’ordre des derviches Mevlevi, un ordre soufi composé de mystiques, danseurs religieux et musiciens. Lors de cette danse, les Semazen (derviches tourneurs) tournent sur eux-mêmes tout en méditant et en invoquant le nom de Dieu.
Inscriptions : info@bop.brussels – 02/210.04.60
Le programme comprend une introduction sur le mystique soufi Djalal ad-Dîn Rûmî, suivie de musique, danse et récitation par Sama Abdulkadir Dikici et son groupe soufi. La journée se terminera par un café accompagné de pâtisseries.
Un partenariat entre House of Compassion, le Rumi Center et le Brussels Ouderenplatform.
Quand ? samedi 12 avril de 16:00 à 21:00
Où ? House of Compassion
Musique d’ambiance
Venez écouter et découvrir comment des artistes locaux créent une atmosphère de paix et de contemplation en 4 sets. Découvrez un espace inclusif qui accueille la diversité et promeut l’échange culturel.
Quatre artistes se produiront : Suzan Peeters, Mostafa Taleb, Mélodie Blaison et Yab (Fenêtre Ovale).
Vous pouvez soutenir l’initiative par une contribution libre.
Quand ? A voir tout au long du mois de mars
Où ? House of Compassion
À quelques mètres de l’aéroport international de Bruxelles – Zaventem, se trouvent le Centre de Rétention 127 bis et le Centre de Transit Caricole.
En Belgique, comme dans tous les autres pays de l’Union européenne, les personnes d’origine étrangère considérées comme « illégales » sur le territoire, faute de papiers adéquats, sont enfermées en vue de leur expulsion. Ces centres, situés près des pistes et loin de l’attention des médias, ont été impliqués dans de nombreux scandales, mais fonctionnent aujourd’hui plus efficacement que jamais.
Un aperçu du système d’expulsion européen, où hommes et femmes se retrouvent piégés dans un cycle, leur vie mise en suspens par une bureaucratie aveugle et inhumaine. Isolés du monde, leurs voix évoquent l’injustice, le désespoir et des formes de torture à la fois physiques et psychologiques.
Une initiative du collectif Getting The Voice Out, qui soutient les luttes dans les centres fermés en faisant entendre les voix des détenus.
Quand ? le samedi 3 mai de 12:30 à 16:00
Où? House of Compassion
Le samedi 3 mai 2025, House of Compassion célèbre la Fête de la Dignité à Bruxelles, une journée placée sous le signe de l’inspiration, de la rencontre et du lien.
Cet événement rassemble des personnes engagées pour un monde plus juste, que ce soit en matière de migration, de lutte contre la pauvreté, d’écologie ou d’égalité des chances.
Sur la Place du Béguinage et au sein de House of Compassion, vous pourrez profiter de musique des Fanfakids, d’art, de discours et de récits captivants. Des stands d’information et des activités pour enfants, comme un château gonflable et un concours de cerfs-volants, seront également proposés afin que chacun puisse y trouver son bonheur.
Laissez-vous inspirer par des rencontres uniques et découvrez comment de petites et grandes actions peuvent faire la différence. Dégustez de délicieux plats et profitez d’une ambiance chaleureuse. C’est l’occasion idéale de rencontrer d’autres personnes partageant votre engagement pour plus d’humanité et de justice. Tout le monde est le bienvenu pour célébrer ensemble et faire le plein d’énergie pour l’avenir.
Pour que cette journée soit une réussite, nous recherchons encore des bénévoles. Vous souhaitez donner un coup de main ? Contactez-nous à nisrine@houseofcompassion.be.
Venez vivre une journée chaleureuse et inspirante et laissez votre espoir se renforcer !
Plus d’infos : Karen Naessens, +32 498 94 43 77, naessens.karen@gmail.com
Quand ? Samedi 5 avril 2025 à 11h
Où ? House of Compassion
Le lancement de la campagne « Qui enfermes-tu ? » aura lieu le samedi 5 avril à House of Compassion, de 11h00 à 13h00. Cette journée mettra l’accent sur les migrations et, en particulier, sur la problématique de la détention des personnes sans titre de séjour dans des centres fermés.
Programme:
11h00 : Introduction par Staf Peeters pour présenter le réseau NRV, l’Année Jubilaire de l’Espérance et la campagne
11h15 : Geneviève Frère de House of Compassion introduira les différents intervenants.
11h20 : Témoignage de Zana Hanafi, activiste pour les droits humains, sur son parcours de migration vers la Belgique / Programme « Change » de JRS Belgium.
11h45 : Pause et interlude musical par Paul Takahashi.
12h00 : Ruben Bruynooghe, avocat de formation, visiteur au centre de transit Caricole et coordinateur de l’équipe de visiteurs de JRS Belgium.
12h15 : Francine Esther Kouablan, MRAX.
12h30 : Échange avec le public.
13h00 : Repas de solidarité auquel vous êtes tous chaleureusement invités.
Une traduction simultanée NL/FR sera prévue.
N’hésitez pas à vous inscrire via le lien : www.houseofcompassion.be/inscription ou par e-mail si le lien ne fonctionne pas.
Le rapport annuel a été présenté lors de notre assemblée générale. Il est disponible en ligne (cliquez ci-dessous):
1 – Nous sommes profondément préoccupés par le fait que le discours d’extrême droite ne se limite plus aux partis extrêmes, mais s’infiltre dans les programmes et les pratiques de presque tous les partis. Il s’agit d’un discours condescendant qui méprise les migrants, les personnes issues de l’immigration et les personnes au bas de l’échelle sociale ou en fait des boucs émissaires.
2- Nous sommes profondément préoccupés par les programmes et les propositions politiques qui proposent un traitement inégal des personnes issues de l’immigration. Dans ce contexte, nous sommes particulièrement préoccupés par la la tromperie de ‘son propre peuple’ : comme si de meilleures politiques sociales (e.a. en matière de logement social et d’emploi) exigeraient que l’on limite les droits sociaux des personnes issues de l’immigration.
Leur contribution réelle à l’économie est ainsi injustement ignorée, malgré le fait que ces personnes contribuent à l’économie (en exerçant des malgré le fait qu’ils contribuent à l’économie (elles exercent des professions indispensables) et aux finances de l’État (elles paient des impôts et des contributions à la sécurité sociale). De même, nous refusons la suppression des subventions
aux associations de migrants ou aux associations qui donnent une voix légitime aux personnes de culture ou de religion différente.
3- Nous sommes profondément préoccupés par la coopération et la mise en réseau des partis d’extrême-droite en Europe en vue d’un retour au nationalisme étroit, d’un pouvoir plus autoritaire, d’un nouvel affaiblissement du parlement et l’érosion de l’indépendance de la justice.
Dans ce contexte, nous rejetons la coopération de certains cercles avec des régimes autoritaires qui violent les droits de l’homme et cherchent à diviser l’Europe, à saper les valeurs européennes et à restreindre la liberté d’expression et la liberté de la presse.
4- Nous sommes profondément préoccupés par la façon dont les opinions qui ne sont pas dans la ligne de pensée de l’extrême droite sont combattues. Nous sommes particulièrement préoccupés par les attaques, les menaces et la diffamation à l’encontre des personnes qui osent élever la voix ou critiquer.
De même, nous rejetons les attaques contre les poètes, les artistes et les musiciens parce que leurs expressions culturelles ne sont pas considérées comme conformes à une culture nationale étroitement définie.
5- Nous sommes préoccupés par l’influence et la propagande des idéologies d’extrême-droite comme la ‘théorie de l’omvolk – le grand remplacement’, qui peuvent donner lieu à des déportations.
6- Nous sommes préoccupés par le fossé qui se creuse entre les partis politiques et les citoyens. En effet, le problème de notre société n’est pas seulement
l’extrême droite. De plus en plus de citoyens sont mécontents de la façon dont les choses se passent et se sentent abandonnés politiquement. Nous comprenons qu’ils envisagent d’exprimer un vote de protestation en faveur de l’extrême droite. Or, critiquer ces personnes n’a pas de sens. Il faut supprimer les causes du problème. Les partis politiques et les hommes politiques doivent écouter davantage les citoyens et prendre au sérieux leur expérience en tant que citoyens. Ils doivent prendre des mesures concrètes et significatives vers des politiques plus équitables qui prennent en compte les problèmes et les besoins réels de la population.
7- Enfin, nous sommes particulièrement indignés par la façon dont les partis d’extrême-droite se présentent comme les défenseurs d’une soi-disant ‘culture chrétienne’, alors que leur idéologie et leurs pratiques sont en contradiction directe avec l’Evangile.
En partageant ces préoccupations, nous voulons prendre nos responsabilités
et rappeler que l’universalité de la dignité humaine et les fondements de la démocratie sont en jeu. Lors des prochaines élections européennes, nationales et régionales, l’enjeu est en effet de taille : les droits de l’homme, une démocratie fondée sur les droits fondamentaux et la démocratie et le respect de la dignité humaine des migrants, des personnes issues de l’immigration et de celles qui se trouvent au bas de l’échelle sociale. De toute urgence, nous demandons à tous nos concitoyens de bien réfléchir avant de voter. Nous leur conseillons de ne pas tenir compte uniquement des belles promesses électorales, mais aussi et surtout de ce qui est réellement présenté dans les programmes des partis, ainsi qu’à ce qui est réellement voté dans les parlements par les partis et des élus au cours des dernières années.
Dans tout cela, nous demandons que soit prise en compte la vision humaine sous-jacente. Nous demandons instamment que les citoyens décident en conscience de ne jamais donner leur voix à des programmes, des hommes politiques ou des partis dont la vision ou la pratique contribue à l’érosion de la dignité humaine et des valeurs fondamentales de l’Union européenne.
Très concrètement, nous nous adressons à nos co-citoyens chrétiens. Nous les appelons à résister au détournement idéologique des références aux ‘valeurs chrétiennes’ ou à la ‘culture chrétienne’. Nous espérons que le ‘oui’ des chrétiens à l’humanité de Dieu, qu’ils reconnaissent dans le Christ, devienne également un engagement pour une politique juste et humaine.
Concrètement, ce ‘oui’ signifie aussi un ‘non’ aux partis politiques ou aux individus qui s’attaquent aux valeurs fondamentales de l’Evangile. De même, un ‘oui’ qui est un ‘non’ à la criminalisation de la solidarité avec les personnes vulnérables.
Nous invitons les membres d’autres religions et philosophies à suivre leur inspiration pour faire un choix similaire pour l’humanité.
Seule une position courageuse de résistance à l’inhumanité peut permettre d’inverser la tendance politique en ces temps troublés.
Signataires
Daniël Alliët en Marcel Cloet, House of Compassion, Brussel
D.S. Douwe Boelens en Marc Van Tente namens de Oecumenische Overleggroep
Pastores en Predikanten Brussel
Roger Burggraeve, emeritus hoogleraar KU.Leuven
Dirk De Ceulaer, ere-algemeen directeur HUBrussel en Odissee
Peter De Mey, gewoon hoogleraar KU.Leuven
Ria Dereymaeker, vormingsmedewerker vicariaat Brussel
Johan De Tavernier, emeritus hoogleraar KU.Leuven, voorzitter CCV.
Annemie Dillen, gewoon hoogleraar KU.Leuven
Theogène Havugimana Ph.D, directeur Missio
Lieve Herijgers, directeur Broederlijk Delen
Bénédicte Kusendila, bewegingsmedewerker vredesspiritualiteit
Johan Leemans, gewoon hoogleraar KU.Leuven
Katelijne Malfliet, emeritus hoogleraar KU.Leuven
Martijn Steegen, hoofdpastor Universitaire Parochie KU.Leuven
Johan Temmerman, hoogleraar Faculteit voor Protestantse Theologie en
Religiestudies, Brussel
Koen Trappeniers, directeur Welzijnszorg
Ine Van Den Eynde, docent ethiek, Thomas More Hogeschool Kempen
Didier Vanderslycke, maatschappelijk assistent, priester
Toon Vandevelde, emeritus hoogleraar KU.Leuven
Wim Vandewiele, docent KU.Leuven
Johan Verstraeten, emeritus hoogleraar KU.Leuven, voorzitter NRV
Paru (en néerlandais) dans Tertio sous le titre ‘Menselijke waardigheid staat op het spel‘
Traduction par House of Compassion
Auteur: S. Geldof —
L’article 3 du Code du logement de Bruxelles stipule que : « TOUTE PERSONNE A DROIT A UN LOGEMENT DÉCENT ».
et pourtant, dans la pratique, ce droit n’est pas respecté pour certains groupes, également appelés les « invisibles » : les sans-papiers, les personnes sortant de prison, les personnes expulsées de leur logement. Ils sont venus témoigner de leurs expériences. Un représentant du Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat (RBDH) était également présent et a réagi.
La Voix des Sans Papiers (VSP) se bat depuis 10 ans pour les droits du premier groupe cible. Les personnes dont la demande d’asile a été refusée n’ont aucun droit : si elles sont lésées, elles ne peuvent pas aller à la police, par exemple. Ce qui les rend évidemment très vulnérables. Et pourtant… depuis la loi Onkelinx de ’93, les communes peuvent réquisitionner des bâtiments vides pour y installer des sans-abri, ce qui est malheureusement rarement le cas. En 10 ans d’existence, VSP a déjà occupé 23 bâtiments, où ils sont à chaque fois expulsés. Pour eux, la régularisation basée sur des critères clairs et permanents est la solution pour sortir de cette situation intenable.
Rock in Squat est un autre collectif qui regroupe une centaine de sans-papiers, dont beaucoup de femmes seules et d’enfants. Ils forment un groupe hétérogène, ce qui fait leur force, expliquent Rim, Nezha et Emmerance. Actuellement, avec le soutien de la municipalité, ils sont hébergés dans un bâtiment de la Kroonlaan, mais ils devront bientôt céder la place à un centre d’accueil de Fedasil. Pour eux aussi, les expulsions et l’absence d’ancrage pèsent très lourd, tant sur le plan pratique (perte de papiers importants, par exemple) que sur le plan mental (les enfants sont arrachés à leur contexte scolaire). Ils demandent une solution durable, de la compassion de la part du peuple belge.
Loïc Manche, du Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat (RBDH), reconnaît que la loi Onkelinx fournit déjà le cadre juridique pour faire valoir le droit au logement et que la régularisation apporterait une solution durable.
Philippe Defeyt est cofondateur de la Plateforme Sortants de Prison, une asbl qui accompagne les sortants de prison dans leur recherche de logement, entre autres. Certains ont heureusement un réseau auquel ils peuvent s’adresser, d’autres pas du tout. Ils constatent dans la pratique que le système pénitentiaire actuel ne les prépare pas vraiment à cette situation. Souvent, ils n’ont pas de carte d’identité valide, on ne leur donne des médicaments que pour trois jours, et il n’est souvent pas clair, jusqu’au dernier moment, si quelqu’un peut être libéré plus tôt. La plateforme dispose de 4 à 5 logements pour l’hébergement temporaire et de 6 bénévoles. L’accompagnement commence idéalement un an à l’avance, afin de pouvoir se faire une idée des besoins de la personne. Plus précisément, ils les guident dans des questions pratiques telles que la signature de contrats avec des fournisseurs et l’accomplissement d’autres démarches administratives. Leur approche est toujours complémentaire aux autres formes d’assistance existantes.
Ils constatent surtout qu’il y a une pénurie de logements pour 1 personne – en effet, après une longue vie en communauté, ils ont envie d’avoir leur propre espace. Il y a une grande pénurie sur le marché et parfois des restrictions supplémentaires s’appliquent à ce groupe cible. Le soutien moral et humain que les bénévoles apportent est inestimable pour la réintégration dans la société !
Tam Blodiau du Front Anti-expulsions nous apprend qu’il existe 3 types d’expulsions : (1) les expulsions judiciaires (11 par jour à Bruxelles) pour arriérés de loyer (2) les expulsions administratives pour non-conformité du logement (3) les résiliations de bail pour cause de rénovation, après quoi le loyer double, voire triple, le rendant de facto inaccessible la personne qui y vivait. Les personnes expulsées peuvent être considérées comme des victimes de violences, c’est très radical, surtout si on est seul. Elles subissent également une forme de violence au tribunal, dans la manière dont elles sont traitées ou décrites. Le Front plaide donc contre les expulsions sans relogement (il faut en moyenne 11 mois pour qu’une personne retrouve un logement stable). Il rappelle également que la part des logements sociaux en Belgique est très inférieure à celle des pays voisins : 7 % contre 18 % en France (où l’on parle de crise) et 30 % aux Pays-Bas. Peut-on, en tant que société, tolérer qu’un droit fondamental comme celui au logement soit de facto dicté par le marché privé ?
De nombreuses personnes ne peuvent plus payer leur loyer. Loïc du RBDH fait référence à la grille des loyers de référence, qui indique si un bien est loué à un prix acceptable. Cependant, celle-ci est établie sur base des loyers effectifs et reflète donc le marché plutôt que de fixer une ligne directrice. Ils demandent une mesure plus correcte (qui ne soit pas dictée par l’offre et la demande). Ils notent également que, dans la jurisprudence relative aux litiges locatifs, il y a moins d’équilibre entre les parties que, par exemple, dans les tribunaux du travail où l’employé et l’employeur sont sur un pied d’égalité.
Lors de la séance de questions, il est suggéré de combiner les luttes sur les différents fronts afin qu’elles se renforcent mutuellement. Notre système social n’est pas vraiment en phase avec la réalité et, dans de nombreux domaines, il est même dysfonctionnel. Il est nécessaire de défendre les droits des invisibles de façon globale. En effet, cette rencontre a donné un aperçu clair du vécu des personnes impliquées et des pistes d’amélioration possibles.
Ensuite, tout le monde a pu rejoindre la longue table pour déguster une bonne soupe fraîche, du pain et des garnitures. Les personnes avec ou sans papiers rassemblées autour de la même table, pouvaient échanger leurs impressions et leurs idées.